Dans nos trois (sous-)commissions paritaires, les négociations sociales n’ont pas pu aboutir à un accord. Les négociations se poursuivront durant la seconde moitié du mois de septembre. C’est principalement la prime pouvoir d’achat qui a conduit à un échec des négociations, comme nous vous l’indiquions début juillet dans notre article.
Il y a malgré tout, de chaque côté de la table, une réelle volonté de parvenir à un accord social. Des conventions collectives de travail ont d’ailleurs été conclues pour prolonger jusque fin d’année certains régimes de RCC donnant droit à une intervention des différents fonds sociaux.
C’est donc avec une grande surprise que nous avons pris connaissance du préavis de grève pour la période du 1er août au 30 septembre 2023 qui a été déposé par les organisations syndicales.
Vous trouverez ci-dessous quelques clés à avoir en main pour aborder ces éventuels jours de grève :
Les grévistes n'ont pas droit à un salaire. Ils reçoivent des indemnités de grève par l'intermédiaire de leur syndicat (parce que la grève a été reconnue par le syndicat). Le contrat de travail d'un travailleur désireux de travailler qui n'est pas en mesure de commencer ou de poursuivre son travail en raison de la grève est suspendu pour les heures de travail pendant lesquelles aucune prestation ne peut être fournie. L'employeur n'est pas tenu de payer un salaire pour des services non rendus. Ces travailleurs peuvent en principe être mis temporairement au chômage.
Cliquez ici pour consulter la circulaire de la FEB qui liste les moyens juridiques disponibles lorsque l’employeur est confronté à des différents types d’actions collectives (atypiques).
Pour toute question ou complément d’information, n’hésitez pas à contacter nos conseillères en droit social.
Charlotte Waterlot (FR)
02/778.62.00
Nadia Van Nieuwenhuijsen (NL)
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N’hésitez pas à envoyer la présente communication à votre responsable
du personnel ou des ressources humaines.